« Je suis un monarchiste, la république n’est pas le régime qu’il faut à la France » en disant cela Charles de Gaulle renforçait la conviction de ses détracteurs. Il apparaît logique de voir dans la constitution de la Ve République (dont il est l’instigateur ne l’oublions pas), un grand pouvoir exécutif au travers de la charte de 1815, où le roi était irresponsable devant les chambres donc libre de gouverner comme bon lui semble sans que les chambres puissent s’opposer, ce qui lui conférait un pouvoir inébranlable.
Cette constitution consacre malgré tout la République Française, différence fondamentale avec la charte de 1815 qui prouve la bonne foi du général.
Le président sous la Ve République, est un homme ayant reçu le pouvoir de gouverner par la Nation souveraine, ainsi sous la Ve la constitution lui procure beaucoup de prérogatives.
En effet, son pouvoir a été volontairement et constitutionnellement augmenté, pour Charles De Gaulle il était indispensable de faire une réelle analyse des différentes erreurs commises au cours des régimes français successifs, dans le but de créer une constitution qui représente l’histoire politique française. Pour lui, le manque pouvoir de politique sous la IIIe et la IVe République est la raison principale de leur échec, c’est pourquoi il donne autant d’importance au pouvoir arbitrale du président de la Ve.
Le principal reproche dont le général fait l’objet est celui d’avoir profité de son rang pour donner à la France une constitution dans son intérêt. Il a incarné la pensée constituante.
Ses nombreux détracteurs craignaient un retour vers un régime monarchique, on avait peur qu’il s’attribut assez de pouvoir pour diriger seul.
Au delà de ses idées ses méthodes n’aidaient pas à convaincre et à le rendre plus crédible ; en donnant le droit de vote aux femmes en 1944, il s’assure en quelque sorte le poste de président de la République (car les femmes de cette époque votaient généralement à droite).
Pourtant le suffrage