Le rapport du moi a autrui
Haut de la page - Pourquoi la question se pose-t-elle ? Il apparaît, en effet, que l’homme est un être social : je suis fait pour vivre avec l’autre, j’ai besoin de lui pour partager le travail, les émotions, le plaisir et la peine, ou même simplement mon sentiment d’exister. Pourtant, des faits innombrables prouvent combien la cohabitation est désespérément difficile : depuis les conflits entre les individus jusqu’aux guerres entre les peuples, tout montre que si autrui s’avère être l’allié le plus indispensable, il est aussi mon plus implacable ennemi. Il suffit de lire les journaux tous les matins, ou de se regarder tout simplement vivre avec les autres, pour se rendre compte que les conflits avec autrui sont quotidiens. - La question posée sous-entend donc que les conflits existent, qu’ils sont même légion, à telle enseigne que l’on serait tenté de réduire notre relation à autrui à sa dimension uniquement conflictuelle. En même temps, force est de constater que nous aimons parfois autrui, qu’il nous arrive même de le secourir, voire de sacrifier notre vie pour lui. Autrui est aussi celui qui me rend heureux, me donne du plaisir…La guerre, la mésentente, la haine ne doivent donc pas occulter la diversité et la richesse du rapport à autrui. Analyse des termes du sujet :
Haut de la page
¨ Nos rapports : nos liens, nos relations. L’adjectif possessif « Nos » désigne ici le Je, la conscience, le moi dans leur relation avec d’autres consciences. Le pluriel indique que nous n’avons pas, avec autrui, qu’un seul type de relations mais que les liens que nous nouons avec les autres sont multiples, divers, hétérogènes, complexes. Il conviendra donc, dans le devoir, de recenser les principaux rapports que nous pouvons entretenir avec les autres (conflictuels ou non). ¨ Autrui : le même et l’autre, un autre moi et un autre que moi. ¨ Nécessairement : par