Le recul de l’âge de départ à la retraite paradoxe entre la loi et les problématiques d’entreprise
Le recul de l’âge de départ à la retraite
Paradoxe entre la loi et les problématiques d’entreprise
Le recul de l’âge de la retraite. Paradoxes entre la loi et les problématiques entreprises
Résultat d’une construction sociale, le système des retraites n’est pas figé. Des mesures relatives aux retraites ont été prises régulièrement depuis la création de la Sécurité sociale, durant les ordonnances d’octobre 1945. C’est aussi la naissance du régime général des retraites. Le financement de nos retraites passe par un système de répartition basé sur la solidarité intergénérationnelle, ce sont les actifs qui financent par cotisation les pensions des retraités. Mais ce système a des difficultés : un déficit grandissant qui atteint en 2010 32 milliards d’euros. L’augmentation de l’espérance de vie (de 66 ans en 1950 à 80 ans en 2010) et le départ en retraite de la génération des babyboomers augmentent de plus d’un tiers le nombre de retraités et aggravent le déficit. On passe à 1,8 actif pour 1 retraité. De plus, la crise économique qui a frappé notre pays n’a rien arrangé à la situation. 9,3% de la population active en septembre 2010 est au chômage ce qui rend plus difficile le fonctionnement de notre système de retraite. Une des solutions de la nouvelle réforme est d’augmenter progressivement l’âge légal de départ à la retraite pour arriver en 2018 à 62 ans. Pour les entreprises un sénior est un salarié âgé de 45 ans et plus, alors qu’aux yeux de l’Etat, on en distingue 2 catégories : les 45-50 ans qui vivent leur seconde partie de carrière et les 50-65 ans qui sont proches du départ à la retraite. La différence entre ces deux visions illustre bien le problème qui se pose : Quels sont les paradoxes entre la loi et les problématiques d‘entreprise ? Quelles vont en être les conséquences sur l’emploi des séniors ? Dans un premier temps, nous aborderons la politique de l’Etat face à la stratégie des