Le roi se meurt.
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Tons et intensions.
Marguerite – S’adressant au roi. Ton critique, autoritaire et moralisateur.
Marquer de courts arrêts avant et après : « Tu n’as jamais eu le temps » (expression de lassitude).
A partit de « Tu étais », le ton monte le débit augmente, le rythme s’accélère (souligne l’agacement).
Le Roi – (reste pensif quelques secondes avant de parler)
Il tente de se justifier. Il commence à se résigner et exprime des regrets.
Marguerite – Ton plus posé car elle sent que son discours fait son effet.
Volonté d’ouvrir les yeux au roi.
Marie – Touchée elle aussi par les propos de Marguerite.
Elle cherche à défendre le roi, à justifier son attitude négligente.
Marguerite – Sèche et de nouveau énervée (agacée par la prise de parole de Marie).
A la limite de crier sur le « Trop » puis de nouveau moralisatrice.
Le Médecin – Critique mais exprimant de la compassion car touché par la détresse du roi.
Marguerite (répliques n°4-5-6) – Ton lancinant et volontairement répétitif.
Le Roi (répliques n° 2-3) – Protestant et nostalgique.
Le Roi – Se justifiant et exprimant un ultime espoir (« Si je pouvais... »).
Le Médecin – Ton maussade car peiné de devoir couper court aux espoirs du roi.
Marie – Paniquée et suppliante. S’adressant au médecin comme pour lui demander de l’aide.
Marguerite – Hautaine, calme et sereine (son attitude doit contraster au maximum avec celle de Marie).
Le Médecin – Relativisant et essayant de dédramatiser la situation.
Marguerite, puis Marie, puis Le Garde (Même intension) – Admiratifs et reconnaissants.
Marguerite – Cassante.
Juliette – Triste. S’agenouillant près du roi.
Le Roi – Commence à divaguer. Le regard vide, pensif.
Marie – Rassurante. Prenant sa main pour le soutenir.
Le Roi – Exprimant sa crainte de mourir. Il commence à paniquer.
Marquer une pause après « s’adresse. » puis regarder le publics pendants quelques secondes.