Le Romantisme
Le Romantisme (1820-1848) est un mouvement littéraire qui laisse place à l'expression des sentiments et des sensations en abolissant les règles strictes de la littérature classique. Il propose de jouer sur les contrastes, sur l'opposition du beau et du laid, du sublime et du grotesque. Il préconise la liberté et le naturel en art. Le Romantisme s'exerce dans les romans, la poésie, ainsi que le théâtre. A sa tête, il y a Victor Hugo, puis viennent Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Alexandre Dumas, Alfred de Vigny, Alphonse de Lamartine et Jacques Michelet.
LE CONTEXTE
L’adjectif « romantique » est au XVIIème siècle synonyme de « romanesque » pour désigner des sentiments et des aventures propres au roman. A la fin du XVIIIème, il correspond à l’évocation de paysages mélancoliques. C’est à partir de 1820 que le mot « romantisme » désigne un mouvement littéraire et culturel qui rassemble les artistes se réclamant d’une sensibilité nouvelle : le mouvement romantique désigne alors un sentiment de révolte contre l’ordre établi, auquel il oppose l’exaltation d’un moi intime et lyrique.
Le « romantisme » fût tout d’abord le terme de "préromantisme" qui évoque l’ensemble de tendances, de sensibilités, de formes ou d’œuvres qui ont annoncé une nouvelle littérature, qui n’est plus classique et n’est pas encore romantique. Puis ensuite, le mouvement romantique se développe dans le sillage de la Révolution de 1789 dont l'un des acquis a été la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. Cette Révolution de 1789 est un mythe pour les écrivains romantiques, il a apporté le nécessaire idéologique à leur mouvement.
Les hommes de Lettres condamnés à l'immobilisme social en viennent souvent à ressentir un sentiment de mélancolie, une profonde angoisse, sentiment baptisé "Mal du siècle".
Après la chute de Napoléon, il n'est plus possible pour les jeunes de cette époque de s'investir dans cette légende et il semble alors que la notion d'héroïsme soit