Le réalisme
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Gustave Courbet est l'une des figures les plus marquantes du XIXe siècle par ses œuvres contemporaines. Ses opinions mais surtout sa manière de représenter le monde à travers la peinture a provoqué de nombreuses critiques comme celles de Gautier, Dumas ou même Baudelaire. Comme il refuse les règles de l'Académie des Beaux Arts, il décide d'apprendre seul et veut peindre de manière non idéalisé. Le réalisme a débuté vers les années 1830 et s'est développé entre 1849 et 1890, il fait la transition entre le romantisme et l'impressionnisme. Deux autres grands peintres l'ont accompagné dans ce mouvement: Jean-Baptiste Corot, Jean-François Millet ainsi que l'aide de Champfleury pour les défendre du point de vue esthétique. Ce que veut Courbet c'est d'un réalisme brutal, cru, une provocation esthétique et morale. Dans une période marquée par l'opposition entre le romantisme et le classicisme, le réalisme ouvre une nouvelle voie en évoquant la réalité sans idéalisation, ni mensonge et en abordant des thématiques politiques et sociales. Le rejet de l'idéal fait aussi écho aux sentiments. Il a une tel audace de représenter de bonne foi des bourgeois, des paysans, des femmes de village. En 1861, Gustave Courbet définit le réalisme comme « art démocratique », c'est alors qu'il devient une personnalité incontournable du monde des arts. Forte d'un tel pouvoir, sa peinture réaliste est l'avènement de la démocratie. En niant l'idéal, Courbet s'affirme dans l'histoire réelle, il se fixe pour but de produire de « l'art vivant ». Il s'écarte des sujets mythologiques ou historiques et ancre sa pratique dans son époque en représentant ce qui l'entoure. L'Enterrement à Ornans est un chef-d'œuvre: rien, n'a été peint de plus saisissant en France. |