La France n’est pas un régime présidentiel : on a un président de la République élu par le peuple et qui détient des pouvoirs importants mais il n’y a pas cette séparation stricte des pouvoirs : cette indépendance entre l’exécutif présidentiel et les chambres. Il faudra supprimer la responsabilité du gouvernement devant les chambres, supprimer le droit de dissolution pour obtenir un régime présidentiel. Depuis 1962, nous avons un régime semi-présidentiel du fait de l’élection du chef de l’état au suffrage universel direct et ses pouvoirs que ne possède pas un parlementaire normal mais aussi de la limitation du parlement. Il faut bien comprendre qu’il y a une dimension critique : elle tient dans le fait que le président de République a le statut et les pouvoirs qui sont ceux du président dans le régime présidentiel mais il n’y a pas de contreparties des chambres et de leur indépendance.
La Ve République est un régime parlementaire au pouvoir présidentiel fort, au sens où le pouvoir exécutif collabore avec le pouvoir législatif dans le cadre d'un système de séparation souple des pouvoirs. À la différence du régime présidentiel (type États-Unis, Mexique) où les deux pouvoirs sont strictement séparés, en France, chaque pouvoir dispose sur l'autre d'un moyen de pression : - l'Assemblée nationale peut renverser le gouvernement (comme ce fut le cas du premier gouvernement Georges Pompidou le 5 octobre 1962 à la suite du vote d'une motion de censure) ; - le président de la République peut dissoudre l'Assemblée nationale (Jacques Chirac le 21 avril 1997).
Le régime présidentiel concentre le pouvoir entre les mains du chef de l’état en raison de son mode d’élection au suffrage universel et de la disposition d’une majorité parlementaire. Il met en avant que le président a un statut renforcé par l’élection au Suffrage Universel et de plus, le système fait qu’il a pour le soutenir en plus une majorité parlementaire soumise. Cette position s’est trouvée contredite dans