Le savoir est il libérateur ?
On pense souvent que l’ignorance est une forme de sécurité par rapport au monde qui nous entoure. En effet lorsque l’on ne sait pas qu’il existe des lois, que l’on a des devoirs, nous n’avons pas à les respecter ou à nous en soucier. Nous n’avons pas conscience des possibles conséquences de nos actes, mais nous nous retrouvons donc libre de nos fais et gestes. C’est une forme de liberté presque insouciante que de vivre dans l’ignorance
De plus, posséder le savoir, rend certaines illusions bienheureuses inaccessibles dans lesquelles les ignorants peuvent vivre. Cela nous oblige à affronter une réalité parfois douloureuse, triste ou violente et si celle-ci devient trop dure à vivre, alors elle empiète sur notre liberté. Nous sommes alors prisonniers de nous-même, de notre savoir, on peut citer la fameuse phrase prononcer dans la bible par le christ : « Heureux sont les simples d'esprit car le royaume des cieux leur appartient ! » qui nous pousse à penser que la liberté se retrouve dans la simplicité, et que seuls les esprits dénués de complications, d’interrogations peuvent être ouverts au royaume des cieux, symbole même d’un monde libre , sans limite.
Mais quel sens la liberté prend-elle quand elle réside dans l’ignorance, l’inconscience ? On peut se demander alors si l’ignorance n’impose pas certaine limite à notre liberté. Tout d’abord, si l’on n’a pas conscience de notre statut, libre ou pas, il nous devient alors impossible de le changer, de l’améliorer,