Le secret fait partie intégrale des civilisations depuis leurs origines jusqu’à aujourd’hui. Il est invoqué le plus souvent par l’évidence de protéger un savoir, des biens ou des hommes. De part son existence ceux qui n’y sont pas conviés s’interrogent sur son fondement et sa raison d’être. Par tous les moyens ils tenteront de le percer. La tendance profane au sens large du terme est de vouloir expliquer ou comprendre le mystère qui entoure le secret. Cependant le secret initiatique étant d’ordre intérieur, il est par sa nature incommunicable puisqu’inexprimable. Le secret initiatique forge les maillons de pur métal constitués de ceux qui ont vécu l’initiation. Il intensifie les liens de fraternité, de cohésion et de solidarité. Il va contribuer à construire l’égrégore de la société qui l’héberge grâce au mélange complexe et infini des savoirs et des connaissances de ceux qui le constitue. Le tuilage effectué par l’expert consiste à demander les mots sacrés. Il correspond à l’obligation de garder le secret maçonnique. Une alchimie irrésistible, inexplicable et inexorable va constituer le mortier qui va lier les pierres qui vont constituer un édifice sans cesse en construction. Ceux qui s’arrêtent à la superficie des choses pensent que le secret consiste en mots, signes et attouchements, ou qu’enfin le grand mot est au dernier degré. Erreur. Celui qui devine le secret de la F :.M :., car on ne le sait jamais qu’en le devinant, ne parviennent à cette connaissance qu’à force de fréquenter les loges, qu’à force de réfléchir, de raisonner, de comparer et de déduire. La mort d’Hiram n’évoque-t-elle pas la peur de la perte des secrets pour ceux qui l’ont causée par leur avidité? La violence utilisée par ces 3 compagnons pour accéder à la connaissance les a emmenés de façon irréversible à leur perte. Lorsque l’accès au savoir fait appel à des valeurs dangereuses car difficilement maitrisable qui sont la vanité, la cupidité et l’arrogance