Le serment
A. ˙.L. ˙. G. ˙. D. ˙. G . ˙.A. ˙. D. ˙. L. ˙. U. ˙.
Rappeler combien la force d’un serment est importante et surtout réaliser à quel point le Serment maçonnique affirme notre engagement personnel.
Pour faire un parallèle, dans le monde profane nous pourrions nous rapprocher de l’idée de « donner sa parole », en vue d’attester de la sincérité d’une promesse faite à autrui. Cependant, dans nos sociétés occidentales actuelles, cette « parole » qui garantie un engagement n’a plus vraiment cours.
Je souhaite préciser sociétés occidentales, car dans les sociétés orientales cette « parole sacrée » subsiste davantage.
A chacun des grades successifs, auxquels le Maçon est admis, il prête un nouveau Serment, mais celui qui est solennellement proféré lors de l’initiation au grade d’A. ˙. au moment où le profane devient Maçon semble être le plus important. Pourquoi ?
Il s’engage alors après avoir subi les épreuves, en articulant le Serment définitif.
Ce n’est pas un Serment vulgaire, et tel qu’on en exige dans le monde profane.
Il est antique et sacré.
On le prononce sans contrainte. Il faut savoir que le Serment du latin sacramentum, « sacré », se retrouve dans toutes les sociétés humaines. Il se définit comme une affirmation particulière, une promesse solennelle.
Il ne faut pas confondre le Serment avec le Pacte qui est une simple convention qui peut être rompu par suite de l’inobservance d’une des clauses de la dite convention, ou encore dénoncé à la suite de certaines circonstances.
Le Serment engage celui qui le prononce, et ceci, d’une façon définitive, il lui est impossible de revenir, sans être parjure, sur l’engagement ainsi contracté.
Le Serment devrait toujours comporter trois parties : une invocation, une promesse, et une imprécation.
Le Serment maçonnique se fait en invoquant soit le Grand Architecte de l’Univers, soit le livre des Constitutions.
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