La Deuxième Guerre mondiale est l’un des conflits les plus marquants de l’histoire. Au 20ème siècle, une période de grande noirceur a suivi cet événement marquant. En effet, durant cette période, la société québécoise démontrait un refus du progrès, une suprématie de l’église et une idéalisation de la famille. C’est ce qui caractérise, en autre, la littérature du terroir. Germaine Guèvremont, auteur de ce siècle, a su faire paraître ces aspects de la société québécoise dans son roman Le Survenant, paru en 1945. Alors que la famille des Beauchemin arrivait à peine à survivre, le survenant est arrivé dans leur village et leur a offert des services en échanges de biens. Par la suite, on peut voir que, «dans le Survenant, il y a une confrontation entre le monde de venant, tourné vers le progrès et l’avenir, et le monde traditionnel des gens du Chenal-du-Moyne qui, pour la plupart, refusent le changement et la nouveauté». Notamment, malgré les confrontation auxquelles font face le survenant, il arrive à faire des liens entre certaines personnes au Chenal-du-Moyne, mais qui ne feront pas faire resté le survenant au village.
De prime abord, il a confrontation entre le monde du survenant et la société traditionnelle du Chenal-du-Moyne. En effet, Venant est un explorateur de nature qui est ouvert d’esprit vit sur la route et qui aime découvrir plusieurs coins de pays contrairement au gens du Chenal-du-Moyne qui eux sont stagnés a la routine. Il en résulte une confrontation au sujet du mode de vie nomade de venant et la sédentarité de la société du Chenal-du-Moyne : «Vous autres, vous savez pas ce que c’est d’aimer à voir du pays, de se lever avec le jour, un beau matin, pour filer fin seul, le pas léger, le cœur allège, tout son avoir sur le dos. Non ! Vous piétonnier toujours sur la même place, pliés en deux sur vos terres de petite grandeur, plates et cordés comme des mouchoirs de poche». On peut clairement voir que Venant leur reproche d’être soumis à leur terre et