Le théatre
On a pu dire que le théâtre était parmi les genres littéraires le plus conventionnel. Après avoir précisé quelles sont les conventions essentielles que le théâtre impose, vous chercherez les raisons pour lesquelles, selon vous, le spectateur se soumet volontiers à ces conventions et accepte sur scène les fantaisies les plus débridées qu’il refuserait dans la vie réelle.
Convention : ce qui est considéré comme la norme, ce qui est admis par un accord tacite ou explicite, ce qui résulte d’une règle acceptée.
Devant l’impossibilité d’une illusion totale, les dramaturges ont élaboré des conventions = tout ce qui peut faire perdre au public le sentiment du double temps, du double espace. Appelle la complicité du public. Concerne la prise de parole (aparté, monologue à voix haute), la construction de la pièce (règle des 24heures).
Questions soulevées par le sujet : 1. En quoi le théâtre est-il un genre littéraire conventionnel ?
2. Pour quelles raisons le spectateur accepte-il les conventions ?
3. Comment le théâtre du XXème siècle a-t-il cherché ou est-il parvenu à rompre ces conventions ?
Introduction :
André Gide aurait pu dire que le théâtre était un genre littéraire conventionnel. En effet, il écrit en 1901 dans le roi Candaule : « au théâtre, ce qui sort de la convention paraît faux. Le théâtre vit de conventions. On en veut à qui nous en tire ; à qui tâche de nous en tirer ».
Mais que sont ces conventions ? Celles imposées par le théâtre ?
En quoi le théâtre est-il un genre littéraire conventionnel ? Pour quelles raisons le spectateur accepte-il les conventions ? Comment le théâtre du XXème siècle a-t-il cherché ou est-il parvenu à rompre ces conventions ?
D’abord nous balayerons les conventions essentielles que le théâtre impose au spectateur puis nous expliquerons les raisons pour lesquelles le spectateur s’y soumet et accepte les fantaisies les plus débridées.
Conclusion :
➢ Répondre à la problématique