Le travail est-il pour l'homme, aliènant ou libérateur ?
Je vais d’abord commencer par vous parler de l’aliénation du travail. Pour illustrer mes arguments, je vais prendre comme exemple, les ouvriers. Tout d’abord, chaque métier est décomposé en opérations diverses, exécutées par un travailleur qui n’exécute qu’une partie de l’objet. Cette première division survient en mécanisant l’homme, il est coupé de son savoir-faire réel et est affecté à une routine. Par la suite, il peut commencer à croire que son travail importe peu. L’aliénation repose sur la division du travail qui divise le travail intellectuel et le travail manuel, qui est alors réduit à sa plus simple expression. Les ouvriers se sentent alors inutiles. Le travailleur perd la maîtrise et l’usage des techniques qu’il a apprises et peut oublier le pourquoi il a été véritablement formé. Ne nécessitant plus aucune formation, son activité est dénuée de sens et ennuyeuse. Il ne maîtrise plus les machines, mais au contraire, il est maîtrisé par les machines. Constitué de gestes répétitifs, ne réclamant aucune habilité, le travail devient alors un simple moyen de gagner sa vie. Cette division du travail diminue les capacités individuelles générales sans pour autant accentuer