La liberté, c'est le bonheur, c'est la raison, c'est l'égalité, c'est la justice, c'est la déclaration des droits, c'est votre sublime Constitution! Voulez-vous que je la reconnaisse, que je tombe à ses pieds, que je verse tout mon sang pour elle? Ouvrez les prisons à ces deux cent mille citoyens que vous appelez suspects […] Vous voulez exterminer tous vos ennemis par la guillotine! Mais y eut-il jamais plus grande folie? Pouvez-vous en faire périr un seul à l'échafaud, sans vous faire dix ennemis de sa famille ou de ses amis? Croyez-vous que ce soient ces femmes, ces vieillards, ces cacochymes, ces égoïstes, ces traînards de la Révolution, que vous enfermez, qui sont dangereux? De vos ennemis, il n'est resté parmi vous que les lâches et les malades. Les braves et les forts ont émigré. […]Je pense bien différemment de ceux qui vous disent qu'il faut laisser la terreur à l’ordre du jour. Je suis certain, au contraire, que la liberté serait consolidée, et l'Europe vaincue si vous aviez un comité de clémence.
1/ Contexte historique : 4ans après la prise de la bastille , c’est cette année la que Louis XVI c’est fait guillotiné , et les révolutions n’ était qu’a leur début Après l’abolition de la monarchie, la Convention remplace l’Assemblée Législative. Camille Desmoulins a ecrit ce texte pendant la periode de La Terreur qui est une période de la Révolution française, caractérisée par le règne de l'arbitraire et des exécutions de masse perpétrés par les révolutionnaires.
2/ L’auteur est contre la terreur, c'est-à-dire qu’il veut qu’on ouvre les prisons car il est pour la liberté. Déjà en 1789 il s’était battu pour la prise de la Bastille et donc il est pour la constitution. La thèse defendue par Camille Desmoulin est que ce sont les mauvaises personnes qui sont enfermées, que ceux là n’agressent pas la republique, mais que ce qui s’y opposent sont ceux qui dénoncent et qui ont toutes les familles sur le dos. Et donc il veut qu’on libère ces personnes