Le jeu dans l'art
1ère personne : Il y a un plaisir à jouer qui est irréductible à jouer et qui est incompréhensible à la 3ème personne. Les jeux comme le loto par exemple ont une espérance mathématique négative et les gens ont un plaisir à y jouer même si c’est irrationnel. On sait que c’est irrationnel d’être boxeur par exemple mais il y a un plaisir. Comment caractériser ce plaisir, il y a un mot en anglais ‘’Fun’’ qui exprime ce plaisir, le plaisir d’une action irrationnelle qui nous donne du plaisir. ‘’Fun’’ est un mot nouveau, fin XIXème siècle et on se demande comment expliquer le ‘’Fun’’ ?Au fond, si on parle de Fun, on parle de quelque chose d’intensif qui nous absorbe par un plaisir mais ça nous laisse dans une absorption libre, il y a une sorte de distance, comment un plaisir éphémère peut-il être tellement intensif …afficher plus de contenu…
Il fait aussi un lien entre le sacré (Huizinga comme Benveniste : définition de religion et de jeu est très proche) et le jeu, il fait la différence entre le loisir Ludus qui consiste à un rite sans mythe -> action de jouer (jouer aux billes il n’y a rien derrière) et le Jocus une parole dérisoire de quelque chose (théâtre, caricature). Exemple de Jocus : le jeu d’acteur est un instrument de régulation du sacrée : car en critiquant la religion, il recadre la religion à sa place -> limiter le pouvoir de la religion, mettre une distance). Roger Caillois dans les Jeux et les Hommes, écrit en 57 : Il réfute Huizinga, il fait d’abord une définition du jeu sur 6 propriétés :. Le jeu comme libre avec le plaisir qui représente la liberté : si on joue c’est