Le morceau de cire, méditations métaphysiques, seconde
Qu’en est-il des autres corps ? Argumentation : Descartes commence par exposer l’opinion courante : pour connaître les choses extérieures, nous nous rapportons naturellement aux sens, selon un préjugé empiriste de la connaissance. Cela veut dire que nous connaissons d’abord les objets extérieurs par le biais de leurs qualités sensibles. Il prend ensuite un cas particulier : qu’en est-il de ce morceau de cire ? Le morceau de cire est rencontré sensiblement par les propriétés qui le distinguent : je sens son odeur, vois sa couleur, sens sa consistance et sa température et si je le frappe j’entends un certain …afficher plus de contenu…
Il ajoute que le sujet agit dans la perception elle-même par l’activité de l’entendement : contrairement à l’opinion immédiate, percevoir serait donc toujours interpréter . En définitive, les propriétés sensibles sont pour Descartes une condition nécessaire du connaître, puisqu’elles fournissent l’objet à l’esprit, mais inutiles voire trompeuses pour sa démarche. Bilan : · La connaissance s’inscrit en rupture avec la perception