Le sexisme dans les jeux vidéo
Si le lynchage public de la développeuse Zoé Quinn en 2014 par un groupuscule de gamers a sans doute influe sur les résultats de 2015, qui a vu le chiffre monter à 9 %, celui-ci est retombé a 3% dès l’année suivante. Dans le même ordre d’idée, on a denombrée seulement 21 % de femmes parmi les représentants de l’industrie venus parler des jeux a l’E3.Cela fait quelques années maintenant que des voix s’élèvent contre le sexisme de certains jeux vidéo. Sept députées et un député socialistes ont décidé d’y remédier en déposant un amendement dans le cadre de la loi d’Axelle Lemaire sur la République numérique. Il suggère de revoir les conditions d’attribution du crédit d’impôt sur les jeux vidéo (CIJV).Ce dispositif, créé en 2012, exclut déjà les jeux très violents, ou comportant des images à caractère pornographique. …afficher plus de contenu…
Plusieurs d’entre eux ont été pointés du doigt à de nombreuses reprises. C’est le cas notamment de la gamme Léa Passion (Ubisoft). Alors que le jeu féminin est décliné dans les versions Cuisine, Mode, Décorations ou Bébés, le jeu pour garçons (Léo Passion), n’existe qu’en une seule version et est consacré… au rugby. Un article du Monde épinglait également les dialogues dégradants du jeu Bound by Flame (développé par Spiders), et l’hypersexualisation des femmes dans Blue Estate (He Saw), deux jeux créés ces dernières années par des studios français.A ces exemples, Julien Villedieu rétorque que la quantité de jeux de qualité, ne présentant pas d’images stéréotypées des femmes suffit pour couvrir « les scènes maladroites » des exemples cités ci-dessus. Et de prendre pour exemple le jeu cité tant de fois, Life is Strange