Le travail est-il le moyen de satisfaire tous nos désirs ?
Le terme est ici au pluriel puisqu’il renvoie à « la satisfaction de tous les besoins, et pas seulement des besoins matériels », c’est-à-dire à la convoitise des biens tant matériels que spirituels. Or dans le texte, l’auteur affirme que pour le courant de pensée dominant, c’est le travail qui est « le moyen de réaliser tous nos désirs ». En effet, si l’individu désire des biens, seule la rémunération fournie par le travail lui permet de consommer ses biens. Pourtant, l’auteure soutient que nous confondons alors le travail comme réalisation de soi et le travail comme facteur de production.3/ Essai / développement« le travail est le moyen de réaliser tous nos désirs »Analyse - reprendre la définition de « désirs » étudié en vocabulaire.- un élément important : le travail serait un « moyen » cad un vecteur, un procédé qui permet de réaliser un but visé – ici la satisfaction de désirs.- ATTENTION …afficher plus de contenu…
En faire le moyen de combler tous nos désirs, c’est lui donner un pouvoir qu’il ne peut avoir. Il faut donc repenser la place du travail, comme le suggère Dominique Méda dans ce texte, c’est penser qu’il peut faire de notre vie « une œuvre », c’est être influencé par ce qu’elle nomme « le raisonnement humaniste et productiviste » hérité de Marx.TB2Sujet 1 –DM1/ RésuméCheminement argumentatifLa conception du travail aujourd’huiest contradictoire:bien que le travail soit régipar une logique de productivisme économique, nous restons aveuglés par une conception idéale du travail héritée de Marx, et qui envisage le travail comme une œuvre, c’est-à-dire un mode d’expression de soi.§1-Thèse adverseArgument avancé par ceux qui affirme permet à l’individu d’être autonome:le passage du travail industriel au travail intellectuel(niveau de qualificationplus élevé) favoriserait l’indépendance du travailleur et une plus grande