Qu’est-ce qu’un leader?
Bien que ce livre ne soit pas axé sur cette question directement, elle y apporte pourtant certaines réponses. Tout d’abord, il semble que le leader a comme rôle, non pas de donner des ordres, mais plutôt de favoriser le partage du pouvoir ; une bonne distribution des tâches. De plus, afin de s’adapter aux nouvelles exigences, celui-ci doit savoir concevoir différemment ses erreurs et celles des autres. Car « la créativité et l’innovation sont impossibles sans le droit à l’erreur » (p.210). Les compétences de communication interpersonnelles deviennent une habileté fondamentale à développer. Il est important de favoriser un climat d’ouverture et de développer l’habileté de considérer l’autre dans toute sa subjectivité, à travers l’écoute active. Elle exige aussi de développer l’habitude de questionner et de donner du feedback positif et négatif à son équipe. Mais, elle exige aussi de bien se connaitre afin de pouvoir maitriser ses propres réactions défensives. De surtout, elle demande de comprendre l’autre avant de s’élancer dans son propre discours intérieur.

Quelles sont les compétences qui font que des gestionnaires sont reconnus comme leaders?
Sont choisis des individus qui semblent faire preuve de leadership et d’autonomie, qui sont capables de s’affirmer et qui manifestent une certaine confiance en soi. Toutefois, ce leadership est souvent étroitement associé à leur compétence spécifique.

Quelles sont les difficultés parfois vécues par les spécialistes venant des sciences exactes quand on parle de communication?
En effet, la transition entre le rôle de spécialiste et celui de gestionnaire est plus difficile lorsque les personnes proviennent du domaine des sciences exactes. Les gestionnaires qui ont reçu une formation où l’objectivité et la logique cartésienne sont de rigueur éprouvent certaines difficultés à composer avec les problèmes de gestion ambigus, peu structurés et s’inscrivant dans une logique de la complexité.

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