Commentaire supplément au voyage de bougainville
Pour commencer, il est intéressant d’observer que l’auteur met en évidence les différentes valeurs des deux civilisations. En effet, les deux peuples n’ont pas la même culture. Selon Orou, il est inconcevable de refuser le don d’une de ses filles qu’un père peut faire. Le tahitien ne comprend pas l’aumônier, pour lui, ne pas se soumettre à cette tradition, c’est comme refuser de « rendre un service » (l7) pour « enrichir une nation en l’accroissant d’un sujet de plus » (l9-10). Mais l’aumônier ne peut pas accepter du fait de son état et de sa religion. Orou essaye de convaincre son hôte en comparant les mœurs de chacune des deux civilisations. Il tente de soulever tous les points négatifs des coutumes européennes pour valoriser les tahitiennes et finalement, en conclue que les mœurs des tahitiennes « sont meilleures » (l17) que celle des européens. Les longues tirades permettent d’appuyer les arguments du tahitien. Il laisse entendre