En quoi ce passage clôture-t-il ce conte philosophique ? Axe 1 : La salut par le travail selon Voltaire (en axant l'idée de la nécessite et des bienfaits du travail Axe 2 : La primauté de l'action (il faut agir pour modifier la société, le destin de l'homme)

Pangloss ne cesse pas de croire à sa théorie de l'optimisme (il aura fallu connaître.... pour manger des cédrats confits et des pistaches). Il ne s'appuie que s
Cependant, il y a une évolution de la part de Candide, car celui-ci coupe la parole de Pangloss ( je sais aussi, dit Candide, qu'il faut cultiver notre jardin l.19-20). Candide est devenu celui qui commandait et perd sa place de d'ancien élève qui écoutait avidement les paroles de Pangloss. C'est Candide qui donne une leçon de vie.
Pangloss continue de subir les événements.

Il faut cultiver notre jardin :
« je sais » est l'affirmation d'une connaissance
« il faut » relève d'une obligation, d'une nécessité
« présent de vérité générale » = toujours valable dans le temps cultiver : travail, entretien dans le but d'améliorer, idée de progrès,
« notre » : adjectif possessif indiquant la collectivité, bien collectif
« jardin » notion de société organisée à la différence de l'état sauvage, on contrôle la nature pour la transformer (transformation dans le but d'améliorer)
A la différence de la Bible qui voit le travail comme un châtiment, pour Voltaire (et Candide) c'est l'homme qui décide de travailler pour contrôler son destin.
Travail = progrès, évolution.

Néanmoins, cela n'arrête pas Pangloss qui enchaînent sur une remarque latine

Visée philosophique + caractéristique contre traditionnel leçon finale : cesser de s'égarer dans des discours philosophiques stériles pour privilégier une vie calme fondée sur le travail

Axe 1 : Pangloss est le seul personnage qui ne change pas : Candide a pris de la maturité et s'est forgé sa propre philosophie ; Cunégonde laide et acariâtre est devenue une excellente pâtissière ;