Lecture analytique des deux coqs de jean de la fontaine
Intro générale : Argumentation date de 600 av JC avec les rhéteurs qui défendaient paysans non cultivés. Fable (latin fabula = récit, histoire invraisemblable) date aussi 600 av JC (Phèdre, Esope). Très longtemps critiquée car réservé aux enfants et facile à écrire.
Ici, texte du 17e s. De Jean de La Fontaine qui redonne noblesse au genre : étoffe et versifies fables
Intro extrait : appartient 2e recueil -> public + adulte. Conflit entre 2 coqs pour 1 poule.
I - Une fable : A) Animaux caractéristiques du genre [titre, champ lexical animaux + basse cour, animaux = allégories «Je me sers des animaux pour instruire les Hommes»]
Allégorie : représentation concrète d’une idée abstraite. B) Une structure particulière
a) Récit (= raconter) [histoire (persos + actions), schéma narratif, temps du récit]
b) Morale [présent vérité générale, impératif présent (conseil), déterminant indéfini (tout), fabuliste + lecteur = nous, plus d’animaux, détachée, conclusion indépendante, bien /mal] C) Une fable versifiée [opposé fable antique non versifiées, rimes (ABAB= croisées, ABBA=enlacées), mètre = alexandrins (12 syllabes) ou octosyllabe + césure ou rejet -> langage fluide]
On reconnait fable avec caractéristiques communes du genre. Fable comique enrichie, surtout plan stylistique => vrai poésie.
II- Un texte comique : A) Une écriture du grossissement : le burlesque. [voc. tragique, vers noble (alexandrins), registre épique + guerre de Troie, apostrophe (« Amour tu perdit Troie ») très noble]
Burlesque : décrire de manière noble qqch de bas. B) Une double réécriture [2 textes : 1 pour histoire : perso Esope (coqs + poules) + 1 pour style : épique (verbes action passé simple + armes -> impression de vrai bataille + aspect glorieux) => Comique grâce au pastiche.]
Pastiche : imitation du style d’un texte. C) Jeux de mots [coquet = petit coq + qui veut faire le beau (polysémie),