Lecture analytique la religieuse diderot
Un tableau vivant de la religieuse folle :1. Une description placée sous le signe du désordre :· D’abord, rien n’est contrôlé par la jeune femme, comme en témoignent les « il » impersonnels, elle est dépendante des autres.· Elle est aussi désignée comme « l’infortunée », ce qui veut dire malheureuse, elle n’a pas eu de chance, à cause des hommes et de la société, elle est devenue folle.· Son portrait écrit en parataxe avec une juxtaposition des points virgules montrent un tableau en désordre, à l’image de la folie de la jeune fille : « échevelée » « elle se frappait » « elle courait, elle hurlait »…· La scène est décrite comme un tableau et l’on se représente la religieuse physiquement : l’allitération en [ch] exprime ce désordre. Rappelons que Diderot est un grand amateur de tableaux (Van Loo). · Les sens sont convoqués avec la vue « échevelée » le toucher » chaînes de fer », l’ouïe avec « elle hurlait », le tableau est visuel et sonore.· La religieuse est atteinte de démence …afficher plus de contenu…
Sa critique de l’Eglise est sévère, certes, il a vécu la douloureuse folie de sa sœur, mais il s’affirme aussi ici comme un libre-penseur. D’autres religieuses folles hantent son roman, preuve de la véracité de ce phénomène. Nous pouvons rapprocher cet extrait de la première lettre de Cécile à Sophie