les 9 marylin andy wharol
Introduction
« 9 MARYLIN » 1967. ANDY WARHOL. ART DU VISUEL
Comment une star peut -elle se détacher du masque que la presse à scandale ou les spectateurs lui donnent ?
Identifier et décrire l’œuvre
Sérigraphie sur toile.
Image de l’œuvre
Dans cette œuvre, WARHOL dispose neuf portraits de Marylin Monroe de façon à former un carré. Ces neuf portraits sont identiques, ce sont des reproductions d’une photographie en noir et blanc de l’actrice prise sur le tournage du film « NIAGARA ».
Image de Marilyne
Ce qui frappe d’emblée le spectateur, outre le visage répété de Marylin, ce sont les couleurs vives, nettes, tranchantes. Elles semblent posées d’une façon grossière sans respecter nécessairement les délimitations du visage. Sur certains portraits, l’encre noire est apparente.
Un détail attire l’attention : chaque fond est peint d’une couleur différente, la même que celle qui recouvre les paupières.
En observant attentivement, on se rend compte que les zones peintes sont celles qui mettent en avant le maquillage de l’actrice, la rendant si sensuelle et faisant d’elle une icône pour des millions d’admirateurs : ses cheveux, ses lèvres, ses paupières.
Warhol semble indiquer ici que cette Marylin là n’est pas une personne, mais une image (UN MASQUE ?) un visage artificiel destiné à sublimer la beauté, à la rendre idéale.
Certains de ces portraits (le 2 et le 9) sont plus ressemblants.
D’autres au contraire, paraissent à la limite de l’abstraction (le 1, le 7 et 8). Dans ces derniers, la couleur mange les traits du visage, qui disparait dans une saturation lumineuse, colorée.
Cette œuvre est une sérigraphie. Cette technique – industrielle – de reproduction mécanique d’une image va permettre à Warhol de réaliser des SERIES.
C’est le cas ici : le visage de Marylin est répété neuf fois, avec de subtiles variations d’encrage et de colorisation.
Une image répétée, démultipliée comme en utilise la publicité et les médias.
L’image n’est pas