les animaux malades de la peste
La Fontaine : fabuliste du XVIIe s cherche à avoir les faveurs du roi sans succès.
Première fable du livre elle montre un sujet grave.
Le lion (le roi) peut tout se permettre car il est puissant mais l’âne qui ne l’est pas est vite accusé.
Entre l.1 et l.14 l’exposition.
La peste : un terrible fléau, une tragédie
- Par superstition le fabuliste ne nomme pas tout de suite le mal dont il parle. « Un mal qui repend la terreur, » l.1 Périphrase et répétition du mot mal au début du vers 1 et 2.
- Allitération en R qui souligne la violence et la brutalité du « mal ».
- L’épidémie est comparée à une guerre « Faisait aux animaux la guerre » puis elle est personnifiée « La Peste » avec une majuscule.
Tous les animaux sont touchés :
- « Mourante vie » v9 oppositions entre les deux termes= oxymore.
- Chiasme v7 (ABBA) « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés » qui montre que la peste étend ses ravages sur tous les animaux.
- V5 « L’Achéron » est le fleuve des enfers : hyperbole sur le nombre des victimes « Capable en un jour d’enrichir l’Achéron »v5
- champ lexical de la mort qui montre l’étendue des ravages de la peste. « Mourante mouraient »
- parallélisme v14 « plus d’amour partant plus de joie », entre v10 et 14 enchaînement de négations : les animaux se laissent mourir et vivent une vie sans joie. Vie plus courte, étriquée marquée par les octosyllabes.
-La peste est un châtiment divin champ lexical du divin « Ciel péchés sacrifie céleste courroux » (référence à une tragédie Grecque Œdipe_Roi de Sophocle : Thèbes ravagée par la peste)
- Champ lexicale de la faute « péchés, coupable, s’accuse, les crimes, punir, céleste courroux, expier »
-Le discours du lion
Il propose de sacrifier celui qui a commis le pire pêché pour calmer la colère des dieux. C’est lui qui décide : subjonctif (« Que le plus coupable périsse », et impératif (« Ne nous flattons donc point,