Les cibles:
Entre connaissance objectives et représentation

L'approche socio-économique
Cette approche de la com a pour objectif d'anticiper le comportement des cibles à partir du contexte dans lequel elles évoluent. Il s'agit donc d'examiner l'influence des rapports humains sur l'évolution éco et réciproquement. L'ensemble de la société est donc traversé par la modification de statut de certaines PCS « qu'est ce qu'un prof aujourd'hui? », et les évolutions éco vois psychologique (Tanguy est il un ado attardé ou le reflet de la précarité professionnel des jeunes ?). Le but est donc d'apprécier le plus finement possible l'interaction entre l'éco et le social le premier définissant les revenus, les professions, les statuts à partir desquels le 2ème offre des fluctuations plus ou moins sensibles.

1- Les classes sociales
Classe sociale: ensemble d'individus suffisamment homogène par leur revenu, mentalité, attitudes pour se différencier. On se retrouve alors dans ce cas dans une approche statistique de la classe sociale, la difficulté étant de croiser critères éco (revenus) et culturels (croyance, politique...)
En com, le débat reste ouvert entre:
-ceux qui nient les classes sociales (ils considèrent que les goûts de chacun seraient strictement individuels dans une société au sein de laquelle les inégalités de revenus ne seraient pas déterminantes des attitudes).
-ceux qui voient dans la négation des classes sociales une idéologie trompeuse masquant une réalité beaucoup plus différenciée et collective.
Pour le pro de la com cette tension essentielle: Dois-je m'adresser à ce que les gens sont où à ce qu'ils pensent être?
Une campagne qui fait rêver est elle une campagne efficace ? Dois je différencier toujours ma cible et moduler mon discours? Ou m'appuyer sur des invariants collectifs peu valorisant mais bien réelle ?
Ce débat détermine de façon crucial des pratiques de com car elles n'ont d'efficacité que elles s'appuient sur une réelle