Les confessions , rousseau .

974 mots 4 pages
1. On trouve dans cet extrait de nombreux pronoms personnels « je » (ou « moi »), qui marquent la présence du locuteur. A ceux-ci s’ajoutent certains pronoms possessifs tels que « mes », « ma », ou encore « mon », typiques de l’autobiographie, qui renforcent la présence du narrateur (-auteur-personnage).
La présence du destinataire est révélée dans la question « N’avez-vous point vu quelquefois l’opéra en Italie ? », question qui montre que Rousseau s’adresse directement à son lecteur (pronom personnel « vous »). En posant cette question, Rousseau prend donc ses lecteurs à parti avec cette question, qui nous révèle qu’ils participent à sa réflexion.
De plus, on note également la présence du pronom personnel de troisième personne « on », qui induit une certaine proximité entre Rousseau et ses lecteurs.

2. La majeure partie de cet extrait est au présent, qui est un présent d’énonciation, introduisant dans le cours du récit une réflexion venant à l’esprit de Rousseau au moment de l’écriture ; l’énoncé est ancré dans la situation d’énonciation, ce qui donne un certain rythme et une certaine fluidité à la lecture du texte. On note aussi la présence du présent de vérité générale, illustrant la permanence des traits de caractères de Rousseau.

3. Il y a dans ce texte, très peu de repères spatio-temporels. Les repères spatiaux sont « Paris », dans l’expression « marchand de Paris », et « l’opéra en Italie ». Ces deux expressions ne sont pas réellement en rapport avec le récit de Rousseau, on ne peut donc pas vraiment avoir de précisions sur sa situation. Il n’y a pas de repère temporel, ce qui laisse penser que Rousseau nous conte ici une généralité, des modes de fonctionnement qui furent et seront les mêmes tout au long de sa vie.

4. Tout d’abord, il y a dans ce texte un grand nombre d’antithèses. Dès la première phrase « deux choses [...] inalliables s’unissent », et ensuite le long du texte : « Le sentiment, plus prompt que l’éclair, vient emplir mon âme ;

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