Les conséquences de l'enlèvement d'Aïcha
Après être rentré d’Algérie, Aïcha semble traumatisée et revit de temps en temps des soi-disant « flashbacks » dans lesquels elle se rappelle de quelques événements qui l’ont particulièrement marqué pendant son séjour en Algérie. Je vais me concentrer sur les pages 65-68 qui décrivent son traumatisme précisément.
Le fait de pendant longtemps ne pas avoir du gérer sa vie a bien changé les habitudes d’Aïcha : « tout me paraissait insurmontable : les problèmes d’argent, de travail… ».
Aïcha repense souvent à son traumatisme vécu en Algérie, ce qui n’apaise pas sa situation mais bien au contraire semble la rendre malade psychologiquement. Elle raconte qu’elle hallucine parfois et vois de gens qui lui veulent du mal. Ces gens représentent sans aucun doute les personnes qui ont joué un rôle dans son emprisonnement en Algérie pendant huit mois.
Aïcha a été tellement marqué par cette histoire qu’elle a du voir un psychologue pour pouvoir s’exprimer. Mais même après son traitement elle réagi d’une manière très peureuse et choquée lorsqu’elle rencontre un membre de sa famille dans le métro parisien, ou elle s’est cachée pour qu’on ne la voie pas.
Le manque de confiance que son père a crée en la piégeant est resté gravé dans la mémoire d’Aïcha pendant très longtemps car elle n’a annoncé a personne qu’elle s’était mariée avec Antonio, et a caché ses papiers la prochaine fois qu’elle allait visiter sa famille en Algérie.
Pour conclure on peut reconnaître que en un premiers temps les conséquences de son enlèvement ont été majeures, vu qu’elle montrait des symptômes similaires a ceux d’une dépression.
Même après de nombreuses années elle n’arrivait plus a faire totalement confiance à sa famille ou à son père, même s’il a beaucoup changé. Les conséquences sont donc un traumatisme irréparable qui a fait perdre sa confiance en son père pour toujours.