Les contemplations
La peinture du réel
a. Une scène banaleOn assiste à une scène d'hospitalité entre 2 personnages : une personne (le narrateur, le poète) et un pauvre très banale (vers 1 : " Un pauvre "). Comportement civique de Hugo (vers 3). Il reçoit le mendiant. La scène se passe en décembre, ce qui aggrave la détresse « le givre et le vent », « le vieillard grelotait de froid » . En arrière plan du décor : " paysans accroupis sur leurs bâts ", " âne " " marché " ; scènes simples représentant la réalité quotidienne
La transformation du réel
a. Une comparaison"Semblait un ciel noir étoilé", Hugo compare le manteau du pauvre à un ciel : vaste ; bleu initialement mais il s'est assombri avec le temps. Le manteau se transforme en voûte céleste par l'intermédiaire d'une comparaison b. L’évolution du nom du mendiant"Un pauvre" (vers 1) -> "le vieux" (vers 6) -> "Le pauvre" (vers 12 : rejet donc transfiguration et incarnation de toute la misère) -> "brave homme" (vers 12) -> "Le vieillard" (vers 14)-> Conclusion de Hugo : "cet homme était plein de prières" (vers 24) c. Une métaphore Vers 26 : "Sa bure où je voyais des constellations"le comparant : "constellation" confère de la grandeur au manteau, le rend extraordinaire "pleins de prières" : le mendiant devient un envoyé de Dieu, intermédiaire entre Dieu et le poète. La particularité du poète : passer de la réalité à des visions particulières grâce à son regard.III. Le regard du poète a. Regard et sentimentsOn ne peut pas voir quelque chose sans sympathie et émotion donc comme le poète voit, c'est parce qu'il éprouve de l'affection pour ce mendiant.
ConclusionLe poème Le Mendiant fait l’éloge de la pauvreté en montant sa valeur spirituelle, dans un décor simple. Le mendiant consacre sa vie à la prière. Il se transforme en dieu quand un homme lui a été charitable Hugo transforme, dans ce poème, la réalité, par la vertu d’un sentiment, en vison. La démonstration est d’autant