Les Contes de fée

Perrault 1703, fin XVIIème siècle
1697 Contes du temps passé Contes de la mère l’Oye
Art populaire :
Qui plait à tout le monde, destiné à tous
Qui vient du peuple
Qui parle du peuple (romans de Zola)
Ex : les contes de fée, les chansons, les mythes, les légendes, l’épopée = tradition orale
Charles Perrault a fait partie de la querelle des anciens et des modernes dans le groupe des modernes, avec Fontenelle (La dent d’or : naissance de l’esprit critique, remise en cause des informations, l’homme à la cervelle d’or d’Alphonse Daudet dans Les lettres à mon moulin)
Idée d’une nouvelle littérature, quelque chose de nouveau
Les Anciens = les partisans des Anciens (Racine, La Bruyère, La Fontaine, Molière = les auteurs de l’Antiquité
La littérature, pour les Anciens, doit imiter des auteurs de l’Antiquité
«Tout est dit, et l’on vient trop tard, depuis plus de 7000 ans qu’il y a des hommes et qui pensent » La Bruyère dans l’introduction
ATTENTION au contre-sens : ce n‘est pas un sujet sur la fatalité. (pas Jacques le Fataliste de Diderot)
Vrai sens : tout est dit sur l’homme, et l’on vient trop tard pour dire quelque chose de nouveau, pour écrire quelque chose de nouveau sur l’homme.
Cette phrase suppose que l’homme n’a pas changé et qu’il était le même il y a 2000 ans. Idée que l’homme ne change pas, qu’il nait toujours avec les mêmes dispositions quel que soit le lieu et l’époque = la nature humaine, on suppose qu’il y a une nature humaine.
Contre la nature humaine = Sartre «L’existence possède l’essence », Marx, les Romantiques
La Bruyère s’est inspiré de Théophraste, auteur grec du 4ème siècle avant JC
La Fontaine s’est inspiré d’Esope
Racine  Euripide
Molière  Plaute
On ne peut pas séparer la forme du fond
Le renouvellement de la forme donne un renouvellement du fond
Les anciens ont survécu au temps »ars longa, vita brevis »  l’art est long, la vie est courte