Les dérives de l'image
Thèse de l'auteur.
A travers son texte, l'auteur traite de l'impacte de l'image dans diverses situations.
Il analyse le concept « image » dans deux situations qui malgré leurs similitudes, sont extrêmement différentes.
Dans un premier temps l'auteur considère l'image comme une intoxication, comme une force qui s'impose au spectateur puisque celui devient passif et esclave de cette image. A travers l'exemple d'un adolescent « accro » à la télévision, l'auteur stipule que l'image ne permet pas le choix, l'analyse personnelle, l'avis personnel, donc la liberté. Elle s'impose passivement et peut exister sans la critique intellectuelle du spectateur. Thèse que soutenait Romanet dans son article sur les dérives de la publicité. Ce type d'image semble ,selon Hyugues, marteler, s'infiltrer, s'imposer à l'esprit du spectateur passif.
Dans un deuxième temps, l'auteur considère un autre type d'image. Ces images, elles, stimulent intellectuellement le spectateur, elles inspirent la critique, l'émotion, la répulsion, elles déclenchent un mécanisme intellectuel qui impute que le spectateur soit bien vivant. Le spectateur alors passif devant le premier type d'image, devient actif, donc libre. L'auteur qualifie ces images d'art.
L'art serait donc ce qui permet à l'observateur de se réaliser à travers sa propre critique.
Il ne s'agit pas selon l'auteur, d'accepter passivement l'œuvre de l'artiste, mais d'être « fouetté » par celle ci de manière à rester maître de soi même à travers l'œuvre d'un autre.
Ce que j'en pense:
Je trouve pertinent la distinction entre deux types d'images. En effet certaines images se boivent, s'absorbent de manière totalement passive et annihilent tout besoin intellectuel, toute critique pertinente. Certaines images dirigent le spectateur vers telles ou telles émotions. Le spectateur n'est pas réellement libre du choix ce celles ci. L'image devient une sorte d'entité supérieure qui existe par elle