« Les droites en france (1969-1981) »
En effet, en 1966, Valéry Giscard d’Estaing tentait déjà d’établir des primaires internes à la majorité et s’attachait à donner une conception « d’attitude » au centrisme. Ceci étant, l’UNR se réclamait aussi de cette conception centriste et les premières divergences étaient réelles. Dans cette perspective, on ne peut pas encore parler de « droite ». Par ailleurs, en 1967, Pompidou subissait un échec cuisant dans sa tentative de 1962 d’unir la majorité parlementaire. L’alternative au général de Gaulle commençait difficilement à émerger. C’est seulement le 17 janvier 1969, date à laquelle Pompidou s’annonçait comme le successeur potentiel du général que l’après-gaullisme se dessinait. En mars 1967, l’UNR est au bord de la défaite, les Assises de Lille vont donner une première réponse à cette crise apparente. L’UNR devient l’UDR, parti épuré de ses tendances gauchistes. Le succès aux législatives de 1968 marque