Les ecoles de pensées
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Ecole classique: Au début du XIX ème siècle, des ingénieurs comme TAYLOR, des administrateurs comme FAYOL ou encore des sociologues comme WEBER ébauchent des principes et des formes de travail propices à la réussite des entreprises. L’instabilité et la précarité de l’emploi sont le lot de la majorité des ouvriers de la période « post révolution » industrielle. Le travail journalier à la tâche est monnaie courante. Leur subsistance tient donc essentiellement à la qualité de leur travail, à leur obéissance face à un système patriarcal, ainsi qu’à la pérennité de l’industrie pour laquelle ils travaillent .Pour accroître les profits, on exige donc beaucoup des ouvriers et employés. Pour obtenir plus des collaborateurs, on introduit l’échelle des salaires à la pièce. Ce procédé n’est pas, à priori, entaché d’une connotation négative. Taylor, en 1911, pense ainsi satisfaire le besoin primordial du travailleur. A cette époque on assimile le fonctionnement de l’homme à une machine; il a apparemment besoin qu’on « règle son mécanisme » pour produire le plus efficacement possible. De son côté la production se standardise, c’est l’apparition des chaînes de montage symbolisées par celles de la Ford T. Praticien au fait des rouages de l’entreprise et plus particulièrement du milieu industriel, Taylor propose l’Organisation Scientifique du Travail. Grâce à ses idées, l’entreprise est passée du stade artisanal au stade industriel. D’un apprentissage sur le tas, les salariés ont évolué vers une formation standard organisée et vers une optimisation des tâches à accomplir. La productivité augmente, et la contrepartie est l’augmentation du salaire des ouvriers. En même temps que Taylor exprime sa doctrine concernant l’exécution des tâches, le français Henry Fayol développe les principes relatifs au commandement de l’entreprise: « l’autorité qui commande doit toujours être présente, ou, au minimum, représentée ». A partir de la