Les effets du progrès technique sur l’emploi.
L'informatisation de la société est en marche. L'ordinateur, après avoir pénétré les postes de travail dans l'industrie (robot, machines à commandes…) et les services (conception par ordinateur) est en train d'envahir les foyers des ménages (consoles de jeux, ordinateur personnel, Internet...). Après avoir montré que le progrès technique est créateur d’emplois à long terme, nous expliquerons pourquoi l’innovation bouleverse la structure de l’emploi.
1. Les effets quantitatifs du progrès technique sur l’emploi.
A) Une destruction des emplois à court terme.
Quand on parle de machine, on pense à la destruction des emplois. Lorsque la Sncf supprime 2000 emplois de guichetiers parce que les consommateurs réservent leurs billets sur Internet, le progrès technique est immédiatement perçu comme une des causes du chômage actuel. Les machines se substituent totalement aux travailleurs, c’est la démonstration la plus visible de la destruction d’emplois par le progrès technique. Le composteur remplace le poinçonneur, le distributeur automatique de billet remplace le guichetier… Les innovations augmentent la productivité de travail ou moins de travailleurs pour réaliser un produit. En sachant que la création d’emploi est égale à la hausse du PIB moins la hausse de la productivité par tête. Toute hausse supérieure à celle de la demande se traduira par une baisse des emplois.
B) Une création d’emplois long terme.
A long terme, il semble difficile de défendre l’idée que le progrès technique détruit l’emploi. En effet, le progrès technique nécessite des emplois dans la recherche, la conception et la fabrication des biens d’équipement. La hausse de productivité, engendrée par les innovations de procédé, diminue la quantité de travail continue dans le produit et son coût de production. L’entreprise peut donc diminuer son prix ce qui doit entrainer une augmentation de la demande de la production et de l’emploi. Le progrès