Les enjeux de l'information
En France, dans les années 1970, le projet scientifique concerne également la schématologie, la publicité et l'édition ; à partir des années 1990, il inclut de nombreuses recherches concernant les technologies de l'information et de la communication, l'Internet et les nouveaux médias.
L'absence de nom collectif rend ardue la visibilité de la discipline : on parle de "communicologie"[2] au début des années 1980 ; on tente la "médiologie" au début des années 1990 ; on essaie la "médialogie" depuis peu... Mais, dans les médias, les communicologues sont souvent étiquetés "sociologues" ou "philosophes", ce qui laisse dans le flou l'existence d'une discipline universitaire.
InstitutionnalisationLes Sciences de l'information et de la communication existent aussi grâce à la création en 1975 d'une "section" (la 71e) au Conseil national des universités. En 2009, une "Commission interdisciplinaire" (CID 42) intitulée "Sciences de la communication" a vu le jour au sein du CNRS. Dans les deux cas, ces instances revêtent une importance réelle en matière de recrutement et de carrière.
Les SIC existent également au travers de sociétés savantes, telles la SFSIC (Société française des sciences de l’information et de la communication), l'ACC (Association canadienne de communication), l’AIÉRI (Association internationale des études et recherches sur l’information), l’ICA (International communication association), l’ECREA (European Communication Research and Education Association), l’AMIC (Asociación mexicana de Investigadores