Les etats en competition
L’analyse de la politique étrangère : Une politique spécifique ou une politique comme les autres (politique culturel, de la santé etc) ? Un certain nombre d’arguments font dire que oui, il y aurait une spécificité de la politique étrangère. Toutefois, fonctionnement similaire aux autres ministères.
A. La politique étrangère : un domaine réservé au chef d’État conscient de l’intérêt national ?
L’idée que les relations internationales étant toujours dans une situation de guerre, ou de conflit potentiel, la décision doit être le fait du dirigeant politique, sans contrôle par les institutions démocratiques. Il s’agit de décisions intentionnelles prises par une Autorité politique en vue de maximiser les objectifs, la position de tel pays dans tel situation. La politique étrangère est donc rationnelle, et surtout du fait du chef de l’Etat.
Le Prince de Machiavel : « J’estime qu’il peut être vrai que la fortune soit maîtresse de la moitié de nos œuvres, mais de même elle nous en laisse gouverner à peu près la moitié ».
3 figures apparaissent en politique étrangère :
Le chef de l’Etat décide, a le rôle final
Le diplomate, l’ambassadeur, qui exécute la décision de l’Etat, parle en son nom.
Le soldat prend le relais du diplomate lorsque celui-ci a failli.
Comment étudier la politique étrangère : pour H. Morgenthau, américain d’origine allemande, (Paix et guerre entre les nations) s’interroge sur comment aborder les problèmes de politique étrangère : « se placer dans la situation de l’homme d’État qui doit faire face à un certain nombre de problèmes de politique étrangère » et se demander « quelles sont les alternatives rationnelles parmi lesquelles un homme d’État, confronté avec ce problème et dans ces circonstances peut opérer un choix et laquelle de ces alternatives rationnelles cet homme d’État particulier, agissant dans ces circonstances, est capable de choisir ». Morgenthau montre que c’est