Les fables
La fable était déjà pratiquée en Mésopotamie, près de deux mille ans avant notre ère. La fable est un court récit écrit plutôt en vers qu’en prose et ayant un but didactique (qui comporte un enseignement, qui cherche donc à instruire). Elle se caractérise généralement par l’usage d’une symbolique animale ou avec des personnages fictifs, des dialogues vifs, et des ressorts comiques. La morale est soit à extraire de l’implicite du texte, soit exprimée à la fin ou, plus rarement, au début du texte. Certain, comme Anouilh considère qu’ « écrire des fables soit une entreprise futile » mais au contraire beaucoup d’autres écrivains comme le grand fabuliste Jean de la Fontaine pensent que les fables sont utiles.
Dans un premier temps, les Fables sont crées pour instruire les enfants et leurs montrer la réalité de la vie. C’est le cas dans « Le Corbeau et le Renard ». Cette histoire qui paraît anodine car elle parle simplement d’un renard qui a réussit à obtenir le fromage du corbeau en faisant l’éloge de celui-ci cache une véritable morale qui est citée clairement : « Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute ». Ces petites histoires qui sont mises en place comme des petites « pièces de théâtre » facilite l’apprentissage des enfants dans des situations qui peuvent se dérouler dans la vie réelle.
Il est vrai que beaucoup de personnes disent que les fables sont crées dans un but simplement didactique pour les enfants. Alors qu’il y a beaucoup de fables qui cachent autre chose que des morales simplistes. Par exemple, dans « Les animaux malade de la peste », Jean de la Fontaine parle de sujets précis sur la société. Cette fable fait la satire de la justice et du pouvoir. Dans cette fable sont mis en scène le roi et ses sujets. Le jugement que rendent les animaux réunis en conseil par le lion, pour cause de peste et sur fond de culpabilité collective, condamne le plus faible, l'âne, qui doit expier une très légère faute