"Les fausses confidences" de marivaux : en quoi cette scène illustre t-elle une péripétie comique et ingénieuse?
« Les Fausses Confidences » écrit par Marivaux en 1737 est une œuvre du registre comique. C'est une histoire basée sur un amour contrarié: Dorante, nouveau intendant d'Araminte, cherche à épouser cette dernière. Il appel à l'aide Dubois, qui va de la manière d'un maître exercer l'art de la manipulation sur Araminte, grâce à ses fausses confidences. Dans cette scène, situé au cœur de l'intrigue, Dubois(Valet de Dorante) et Arlequin ( un serviteur de Dorante ) se dispute par rapport à la présence d'un tableau représentant Araminte, dans les appartements de Dorante . L'un insiste fortement pour l'enlever tandis que l'autre persiste à dire que cette idée est exécrable vis-à-vis de l'intendant. Les deux protagoniste devront finalement s'expliquer face à la principale concerné: Araminte et la mère de celle-ci. En quoi cette scène illustre t-elle une péripétie comique et ingénieuse? Nous commencerons dans un premier temps à examiner les effet et la forme que prend un duel verbal comique puis nous finirions par nous intéresser à l'utilisation des sentiments de façon ingénieuse.
Le duel verbal qui se déroule entre Dubois et Arlequin est en grande partie comique. Tout d'abord, les répliques d'Arlequin traduisent l'incompréhension de ce dernier face au circonstance actuel, il engendre donc un quiproquo qui, celui-ci, va apporter un comique de situation. En effet, Arlequin appuie qu'« [il] soutiens les intérêts de [son] maître» alors que nous constaterons que les intentions du Valet de Dorante ne sont pas dans le but d'être nocif à ce dernier mais bien au contraire. D'ailleurs celui-ci essayeras de lui faire comprendre avec subtilité qu'il ne veux aucun mal à l'intendant: « tu en auras le démenti » mais ce seras en vain. Arlequin insiste donc et fait preuve d'une dévotion pathétique, créant un comique de caractère: prêt à tout pour « sauver » son maître de