Les gommes
Entente impossible entre les deux personnages
Mme Pernelle ne répond pas à Dorine : deux discours parallèles
Sortie de Mme Pernelle : interruption volontaire de son discours, menaces adressées à Elmire et soufflet donné à Flipote
B) Des blâmes individuels successifs en guise de présentation générale
- Après Dorine, la servante, traitée « d’impertinente » et rappelée à sa condition de « fille suivante », les quatre personnages qui vont tenter d’intervenir seront vite réprimandés.
- Ainsi Damis « sot en trois lettres » est aussi considérée par sa grand-mère comme « un méchant garnement » qui sera source de tourment pour son père.
- Sa sœur Marianne, tout « doucette » et « discrète » mènerait « sous chape » une vilaine vie.
- Elmire est accusée d’être dépensière, coquette et de donner le mauvais exemple.
- Quant à Cléante, son frère, il est indésirable car il prêcherait de mauvaises « maximes » à cette petite société et l’entraînerait ainsi dans la mauvaise voie.
Les reproches adressés à la famille sont donc relatifs à la conduite en société et font allusion au libertinage de mœurs alors en vigueur à la cour qui corromprait la maisonnée.
II) La riposte et la coalition s’organisent face à Madame Pernelle qui défend Tartuffe
A) La mise en cause de Tartuffe met le feu aux poudres
- Damis ouvre la riposte par une allusion dans une phrase inachevée : « Votre Monsieur Tartuffe est bien heureux sans doute … ». Le pronom « votre » souligne le rejet.
- Il poursuit son attaque ouvertement cette fois et sa colère éclate dans l’interjection « Quoi ! » et dans une question oratoire où Tartuffe est traité de « cagot de critique », c’est-à dire de bigot hypocrite. Les termes pour le désigner sont donc injurieux et méprisants. « Ce beau Monsieur-là » est ironique car Tartuffe est ensuite traité de « pied plat », c’est-à dire de paysan chaussé de chaussures plates, contrairement aux personnes de qualité au XVIIe siècle.