Les identités collectives
Avant tout revenons sur la définition de l’identité. C’est ce qui qu’une personne n’est identique à personne d’autre (carte d’identité). En parallèle, une personne appartient à plusieurs collectifs (club de sport, voisin…), et son appartenance évolue au fil du temps. C’est d’ailleurs ce qu’écrit Amin Maalouf dans « les identités meurtrières » : « derrière l’identité se trouvent plusieurs appartenances ». Annie Erneaux dans « la place » évoque également son appartenance à une classe et l’affrontement de cette identité collective à sa propre identité qu’elle se construit en évoluant dans la société. Elle parle de trahison et de honte.
Aujourd’hui, je pense que respecter les identités individuelles peut-être à la fois une chance et un risque pour la collectivité. Tout d’abord une chance, parce qu’au sein d’une communauté, il est important de laisser à chacun trouver sa place. De plus les différentes appartenances présentes (religieuses, raciales, sociales…) sont sources de richesse et peuvent permettre la construction des identités individuelles. L’échange et la découverte de l’autre est important pour sa propre identité. C’est pour cela que la collectivité a besoin des identités individuelles.
Ensuite un risque parce qu’une collectivité peut-être mise à mal par certaines identités individuelles. Les événements de ces derniers jours en sont la preuve. Au nom de la religion musulmane, des individus ont commis des crimes contre la liberté d’expression. A la télévision, une femme musulmane a demandé aux intégristes de changer de religion ! Je peux aussi citer le mariage pour tous qui a fait bouger la foule, et bouleversé les identités collectives. Ce sont certaines identités