Les indicateurs booléens
Le web 2.0 est un web participatif, ce que l’on peut voir grâce à la présence de 200 millions de blogs dans le monde, dont 96% de la génération Y. Il est à noter que 54% des blogeurs continuent de l’enrichir ce qui dénote une réelle participation des utilisateurs sur le web. Nous pouvons donc conclure qu’il est possible de retrouver tout candidat sur internet. L’intérêt pour les recruteurs est flagrant puisque Google rapporte que le mot-clé « offre d’emploi » est tapé 10 millions de fois par mois sur son moteur de recherche.
Ainsi, en parlant le langage des indicateurs booléens, tout recruteur serait capable d’utiliser Google comme CV thèque. Google faisant de façon systématique des approximations, il est donc important de cibler sa recherche grâce à ce langage spécifique, d’autant plus que Google n’accepte qu’un nombre limité de caractères. De plus, ce moteur de recherche donnera plus d’importance au tout 1er mot-clé. En voici les principes :
Pour une recherche simple, un espace signifie implicitement ET. Ainsi, il faut impérativement mettre un tiret – entre les mots composés (ex : free-lance). Il est important de n’utiliser que les mots-clés et non les mots usuels (ex : le, les, de…). Cependant, nous pouvons forcer Google à utiliser des mots tels que ceux-ci en ajoutant le signe + (ex : Michel +LE Page). Il en va de même pour forcer une orthographe (ex : +maçon). Notons que Google ignore toutes les ponctuations, à l’exception des apostrophes, bien qu’il ne faille pas en abuser.
Afin de distinguer 2 termes dans notre recherche, nous pouvons utiliser | (alt gr + 6) ou OR qui signifie « ou ». Précisons que Google ne prend en compte qu’un mot avant et un mot après ce symbole, à moins de mettre des guillemets «mot-clé » qui permettent de rechercher l’expression exacte. Le tilde ~ est utilisé pour forcer la recherche de synonymes, uniquement pour le mot qui se suit. (ex: ~directeur