DISSERTATION DE PHILOSOPHIE

Les lois sont le principe fondateur de la vie humaine. Il faut faire la distinction entre les lois politiques et les lois naturelles (donc de l’ordre de la physique). Ces dernières ne peuvent pas être transgressées, contrairement aux lois d’ordre politiques.
Pour Aristote, l’homme est un « animal politique » qui s’inscrit au sein d’une société. Or la vie en communauté nécessite un certain nombre de règles afin de régir la vie des Hommes, lesquelles sont divisées en deux catégories : les droits et les devoirs. Ceux-ci s’inscrivent au sein des mœurs d’une société.
D’après Rousseau, dans Le Contrat Social, un homme est citoyen quand il fait les lois et sujet quand il doit y obéir. Il exprime aussi c’est parce que la vie collective n’est pas naturelle et facile pour les Hommes qu’elle nécessite l’instauration de lois. En effet, l’instauration de lois n’a guère de sens par rapport à un individu isolé : « Dire que le droit d’un individu va aussi loin que sa puissance, c’est dire qu’il peut faire tout ce qu’il n’est pas empêché de faire» (Eric Weil). Les propos d’Eric Weil soulèvent la notion de liberté au sein d’une société : si l’individu est soumis à des droits et des devoirs, garde-t-il une complète liberté ?
Obéir aux lois, est-ce être libre ?
Il conviendra d’analyser les libertés dont jouissent les hommes au sein d’une société, puis les limites de cette liberté. Enfin nous soulèverons la question éthique que pose notre sujet.

Le principe fondateur de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 (qui est la base de notre droit constitutionnel en France) explique que : « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui: ainsi l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société. Ces bornes ne peuvent être que déterminées par la Loi » (art. IV de la DDH). Sachant que la loi, dans une démocratie, est l'expression de la volonté