Les métamorphoses d'ovide
Livres X, XI, XII
Objet d’étude : Grands modèles littéraires - Modèles antiques
Accompagnement du programme de littérature
Classe terminale de la série littéraire
Préface
Après une tragédie de Sophocle, Tristan et Iseult, Perceval ou le Roman du Graal, dans le cadre de l’objet d’étude intitulé « Grands modèles littéraires - Modèles antiques », les Livres XI, XII, XIII des Métamorphoses d’Ovide sont inscrits au programme de littérature de la classe terminale de la série littéraire pour les deux années scolaires à venir.
Pourquoi choisir cette œuvre ?
« Le premier goût que j’eus aux livres, il me vint du plaisir des fables de la Métamorphose d’Ovide. Car, environ l’âge de sept ou huit ans, je me dérobais de tout autre plaisir pour les lire » (Montaigne, Essais, I, 26). - Il s’agit d’une « bible » de la mythologie pour toute l’Europe, inépuisable répertoire d’aventures et de tableaux, montrant les dieux et leurs interventions, sur les lisières, d’une part, du monde humain, de la nature animale, végétale et minérale, aux frontières, d’autre part, de l’élégie, de l’idylle, de l’épopée, de la tragédie. - « Musée imaginaire », Les Métamorphoses sont dans tous les musées du monde, les arts décoratifs y ont puisé, comme la pensée allégorique ; en témoigne cette allusion de Balzac décrivant du mobilier dans l’une de ses « Etudes philosophiques » : « Les colonnes de même bois qui soutenaient ce dôme présentaient des allégories mythologiques dont l’explication se trouvait également dans la Bible ou dans les Métamorphoses d’Ovide (L’Enfant maudit) ». La réception du texte s’éclaire à la lumière des images qu’il n’a cessé de susciter, constituant un pan majeur de la culture occidentale.
L’intérêt des Livres X, XI, XII
Au Livre X apparaît la figure d’Orphée, époux d’Eurydice mais aussi et surtout conteur, chantre et