Les misérables livre 2 chapitre 12

817 mots 4 pages
Les Misérables
Livre II, chapitre XII, p. 129-130 : depuis "La porte s’ouvrit" jusqu’à "et je la donne à Dieu"
Introduction

Ce passage se situe à la fin du livre II. Jean Valjean a reçu l’hospitalité de l’évêque mais durant la nuit il s’est enfuit en emportant les couverts en argent de celui-ci. Le lendemain, les gendarmes ramènent Jean Valjean chez l’évêque. On pourrait s’attendre à ce que l’évêque accuse le bagnard mais il ment à plusieurs reprises évitant à Jean Valjean une nouvelle condamnation. Cette page de roman qui est la dernière d’un chapitre est écrite avec une abondance de paroles rapportées au discours direct, ce qui se rapproche d’une scène de théâtre.
La valeur dramatique et spectaculaire du passage

Cette scène de roman utilise des effets dramatiques. C’est une apparition spectaculaire : la scène commence par une porte qui s’ouvre. Le paragraphe qui suit ne donne pas tout de suite l’identité des personnages. l’explication est donnée en fin de paragraphe. Les parties narratives très brèves sont nécessaires. Elles jouent le rôle des didascalies au théâtre. Une succession de coups de théâtre s’effectue pour le lecteur mais aussi pour les personnages sauf celui de l’évêque :

* découverte de l’identité de l’évêque pour Jean Valjean ; * l’accueil de l’évêque, son mensonge délibéré et habile, fausse naïveté ; * libération de Jean Valjean ; * le don des flambeaux ; * le second mensonge : celui de la promesse.

Le rôle dominant de Mgr Myriel

Les personnages secondaires forment deux groupes antithétiques (4 hommes - 2 femmes). Les gendarmes incarnent l’ordre. Victor Hugo le confirme à l’aide de détails : le salut militaire, l’apostrophe respectueuse, l’obéissance totale à la hiérarchie religieuse. Cependant on remarque une certaine brutalité ("tenaient […] au collet" ; tutoiement du vagabond ; l’interjection "silence" montre l’autorité des gendarmes). Ces petits détails donnent son aspect réaliste à la scène. L’autre

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