 le système original : l’élection au suffrage universel indirect : de Gaulle souhaitait renforcer exécutif et la 1ère condition c’était de modifier sa modalité d’élection : sous la 3ème et 4ème République, le président était élu par les parlement. Le président est désormais élu par un cortège électoral élargie (députés, parlementaires, …) d’environ 80 000 grands électeurs. Ce collège électoral est quasiment le m^me que ceux qui élient les sénateurs. De Gaulle a été élu 1er président de la République par 78% des suffrages mais de Gaulle est conscient d’une chose : le nouveau système permet de libérer le président de l’emprise du parlement, de tirer sa légitimité d’un organe distinct du parlement mais demeure un déséquilibre pour les députés élus au suffrage universel direct. Pour de Gaulle cette lacune est compensée après sa légitimité historique mais le problème allait se poser à ses successeurs. La question de ses successeurs s’est posé à l’été 1962 avec un attentat contre de Gaulle et il souhaite engager cette réforme.
 Election au suffrage universel direct :de Gaulle souhaite que le président soit élu au suffrage universel direct. Il faut donc réviser la constitution, mais il faut demander aux 2 chambres (qui ne seront pas d’accord) d’où la procédure de l’article 11 annoncée le 12 septembre 1962 et la réforme est adopté par 62% de « oui » avec un taux de participation de 77% , donc un taux de « oui » de 46,6%. Désormais, suite à cette réforme le président continue à être élu au scrutin majoritaire uninominal à 2 tours mais pas par l’ensemble des électeurs.

o Un 1er tour, il faut avoir la majorité des voies ( 50% + 1 voie) o Au 2nd tour, les 2 candidats qui le cas échéant après retrait de candidats plus favorisés se trouvent avoir recueillit le plus grand nombre de suffrage au 1er tour.

 La détermination des candidats : les principes démocratiques imposent que tout citoyen soit présenté pour toute élection. Cependant, il y a un trop grand nombre de