INTODUCTION

Mon travail de recherche portera sur les modifications épistémologiques. Dans le texte qui suit nous nous intéresserons à l’analyse de plusieurs auteurs.

Notre problématique se structure autour des questions suivantes : comment se fait–il que la pensée ait un lieu, une origine dans l’espace du monde? Comment se fait–il qu’elle ne cesse, ici et là, de commencer toujours à nouveau? Mais alors, pourquoi changer de pensée? Pour quelle raison inaugurer une pensée nouvelle?

Notre thèse est que le statut des continuités fait en sorte que la pensée se renouvelle, change et se modifie à travers les âges. L’histoire de la pensée subie des modifications au fur et à mesure que le temps passe. Toute limite n’est peut-être qu’une coupure dans un ensemble indéfiniment mobile.

Dans le cadre du présent travail, les concepts qui sont susceptibles de s’appliquer sont les suivants : « ressemblance », « similitude », « intuition et de déduction », « méthode scientifique ».

Les méthodes de recherche que nous prévoyons correspondent à une recherche de type conceptuelle et comparative. Notre étude se base sur des données livresques.

Notre travail se divise en trois parties. Dans le premier temps, nous allons parler de la pensée dans son élément de ressemblance. Dans un deuxième temps, nous présenterons la critique de Bacon de la ressemblance. Dans un troisième temps, nous présenterons la critique cartésienne de la pensée classique du XVIe siècle. Finalement, nous ferons s une brève synthèse de connaissances qui se dégagent de notre étude.

1. La pensée dans son élément de ressemblance.

Au début du XVIIe siècle, la pensée arrête de continuer tel quel dans son élément de ressemblance. La similitude n’est plus la forme du savoir, elle est considérée comme une place à l’erreur. L’âge du semblable ferme ses portes. C’est une nouvelle ressemblance qui voit le jour, et de nouvelles illusions. C’est le temps de visions nouvelles.

Au XVIe siècle, le savoir