Les motivations des opérations de retrait de la cote
Plusieurs entreprises considèrent la bourse comme étant l’une des meilleures solutions pour résoudre leurs problèmes de financement des projets de croissance, mais beaucoup d’entre elles refusent de subir la pression des marchés financiers et préfèrent se retirer de la cote. En effet, les analystes ont constaté une baisse du nombre des sociétés cotées d’environ 20% depuis la fin des années 90. Ce qui peut être justifié par plusieurs raisons qu’on va essayer de décortiquer afin de comprendre ce phénomène. Après un investissement d’envergure pour décrocher le visa d’accès délivrer par le gendarme rituel de la bourse à savoir l’AMF, l’entreprise procède à l’ouverture de son capital tout en étant convaincue que c’est l’une des solutions les plus rationnelles pour accompagner sa stratégie de croissance et de développement. Une fois cotée, elle reste un certain moment sous l’attractivité des souscriptions multiples de la part des investisseurs et des particuliers, en profitant des avantages offerts par le marché (avantages fiscaux et financiers, notoriété…etc.), et en essayant de maintenir les cours qui ne reflètent pas nécessairement le niveau réel de son activité.
En même temps, elle doit fournir des efforts considérables qui se traduisent par, la forte mobilisation des ressources humaines pour la collecte des informations nécessaires à la communication financière, le coût de publication en plus des coûts directement liés à la cotation. En plus, les managers doivent fournir plus d’efforts pour maintenir leur position sur le marché à cause de l’exposition médiatique. Ils sont amenés à soigner, en permanence, l’image de et la réputation de l’entreprise pour une meilleure valorisation des titres. Cette dernière ne dépond pas seulement d’une image bien entretenue, mais aussi de la régularité des performances précédemment réalisées. C’est une question de