Les mouvements litteraires
2209 mots
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La planète est peuplée par une multitude de peuples qui sont plus ou moins en interraction les uns avec les autres. Chaque civilisation, évolue différamment au cours des siècles voire des millénaires, et forge une façon de pensée, des traditions, des religions, des métiers, des opinions communues : des mœurs. Elles sont à l’origine de nombreuses mésententes car il y a souvent eu des hommes pour désigner de race-inférieure, ceux dont les mœurs divergeaient des leurs. L’Histoire en a été la témoin à plusieurs reprises. En effet, on peut remarquer que des auteurs, qui sont nés à avec des siècles d’écart, se sont servis de leur plume afin de convaincre, perduader ou délibérer sur un même sujet à savoir s’il existe au sein de la population humaine, des êtres supérieurs. C’est à cette thèse que Montaigne s’oppose radicalement et affirme que « Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage ». La littérature peut-elle aider à prendre conscience de la relativité de ces usages et à mieux comprendre des mœurs qui nous paraissent étrangères ? Nous verrons d’abbord si la signification de « barbare » a du sens lorsqu’il est utilisé comme adjectif péjoratif. Ensuite, il est important de montrer qu’il est possible de prendre conscience de la relativité des mœurs à travers des textes. Et enfin il faudra étudier l’aspect historique et instructif des œuvres littéraires qui permettent de mieux comprendre les mœurs étrangèrent.
Le terme barbare a une connotation péjorative car il traduit une sorte de mépris pour l’autre. Il signifie également l’étanger et la crainte que l’inconnu peu inspirer. C’est ainsi que Michel de Montaigne qui vécut à l’époque « barbare » des guerres de religion à la fin du XVI° siècle s’exprime à ce sujet dans ses Essais. Il écrit donc que « chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage » car à l’origine, ce terme issus du grec : Barbaros (étranger), n’a aucune nuance péjorative car il désignait simplement ce qui n’était pas grec.