Les mythes . La mutation des intellectuels
Le marxisme prend fin, une nouvelle période approche, mais pourquoi un tel changement dans le système français ? Ce changement entraîne la disparition de la mémoire culturelle. La société est comparée à un système cybernétique constitué d'informations et de moyens de communication avec la marginalisation de la classe intellectuelle qui s'éloigne de plus en plus du pouvoir.
Or, le pouvoir appartient aux hommes capables d'utiliser les nouveaux supports de communication depuis l'arrivée de l'ère technologique. De ce fait, la maîtrise de l'écriture est délaissée, elle n'est plus l'outil qui va permettre d'accéder au pouvoir. Cela est du à l'éducation qui va séparer les classes des philosophes, littéraires et celles des hommes d'affaires, des politiques. Cette nouvelle forme de mémoire sociale va délaisser les bibliothèques et les intellectuels pour les ordinateurs et les technocrates.
Pourtant, ces intellectuels possèdent la mémoire culturelle et ils doivent la conserver car elle assure la vie du système. Si elle venait à disparaître nous constaterions un appauvrissement de la société et nous retournerions à l'aire animale.
La mémoire culturelle est l'activité par laquelle l'homme découvre son destin.
La justice serait également touchée, elle est telle qu'elle est grâce à la mémoire culturelle.
Supprimée, elle n'aurait pas le même sens pour les futures générations.
Mais la disparition de cette mémoire est déjà en marche ; on s'interroge alors si les hommes de culture peuvent éviter cela en se révoltant pour qu'on puisse s'occuper des vrais problèmes dont la société attend la solution.
En quoi les mythes sont-ils des outils de pensée ?
Les mythes, qui sont des histoires racontées à travers les temps, sont fictifs, et évoquent les « traits » de l'homme. Certains mythes vont à l'encontre des façons de penser, comme celui de Don Juan de Molière.
Cette pièce, représente un homme, Don Juan, séducteur, fier,