Les nouvelles fabriques du consensus
Aujourd’hui, je présenterai sur « Les nouvelles fabriques du consensus en France », c’est à dire, sur des dispositifs du délibération et participation citoyenne qui modifient la façon de concevoir et d’implémenter des reformes. Je m’excuse d’avance pour mes erreurs en français.
Dans un article de 1985, le politologue française University, Bernard Manin, affirme que : « La décision légitime n’est pas la volonté de tous, mais celle qui résulte de la délibération de tous : c’est le processus de formation des volontés qui confère sa légitimité aux résultats, non les volontés déjà formées ». La phrase de Manin montre la croissante valorisation du débat, de la discussion publique et de la participation dans une nouvelle conception de la gouvernance de l’état. Comme nous l’avons déjà vue dans les cas de le Danemark et dans le Québec, la consultation et la communication avec les électeurs joue un rôle clé dans la créations des reformes. Sans un message clair et directe, on peut faire perdre le dynamisme et le capitale politique nécessaire pour faire réussir des reformes. En reconnaissant cela, la France à encourage la création des organismes comme la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), les jurys des citoyens et plus récemment Les Grenelles de l’Insertion, pour générer des idées et du support autour des divers initiatives de l’état. Cependant, les nouveaux dispositifs du débat public sont loin d’êtres garants des reformes ou des créateurs du consensus.
La problématique posée, est de savoir ici si les nouvelles fabriques du consensus, ont change effectivement la façon de concevoir des reformes, ou si par contre, ils servent a légitimer un illusion de consultation publique.
I. L’institutionnalisation de la délibération dans la créations des reformes
a. Histoire et facteurs de l’émergence de dispositifs du débat publique
i. L’État Française : seul garant de l’intérêt général
Depuis la Révolution Française, il a été considère que la